Vous rappelez vous de Victor « notre papa noël » qui nous avait apporté les pièces de vélo cassées au Tadjikistan depuis la France ? Il vient de terminer son film sur le Pamir et on a eu de la chance d’en faire partie ! Merci Victor !!!
Tadjikistan
À 4000m sur le plateau du Pamir
Sur le plateau du Pamir nous avons profité des plus beaux ciels de notre vie, de jour comme de nuit. Le jour pour leurs bleus profonds et la nuit pour les nombreuses étoiles que nous avons pu admirer en nous brossant les dents !
Le défi de la Wakhan valley
Intermède géopolitique : Le corridor de Wakhan a été créé pendant la période du Grand Jeu (XIXe siècle) qui voit s’affronter les deux grands empires de l’époque à savoir l’Empire Russe et l’Empire britannique en Asie. A l’époque l’Asie centrale n’avait pas de frontière définie, et les deux empires louchaient dessus pour s’étendre et/ou protéger l’Empire des Indes. L’Afghanistan et le corridor de Wakhan ont été créés à cette époque afin de définir une zone tampon entre les deux empires. Du coup lorsque l’on roule dans la vallée de Wakhan, on est à quelques mètres de l’Afghanistan et quelques kilomètres du Pakistan avec ses magnifiques sommets enneigés de l’Indu Kush .
Nous sommes restés un jour de plus à Khorog que nos compères pour laisser nos estomacs et intestins faire ce qu’ils avaient à faire au calme ;-). Lorsque nous partons de Khorog, Flo se sent mieux mais ballonnée mais Martin manque encore d’énergie. C’est ça aussi le Tadjikistan, le défi n’est pas que les routes en mauvais état mais aussi ce perpétuel état lamentable de nos systèmes digestifs… Et encore quand nous croisons certains cyclistes nous nous estimons presque chanceux !
Et à la Pamir Lodge c’est Victor (vous vous souvenez notre Père-Noël qui nous a apporté un nouveau moyeu ?!) qui nous a rejoints. On pédale donc avec lui pour ce premier jour avant de retrouver notre équipe au point de RDV décidé la veille !
La vallée du Wakhan nous a réservé le même type de paysages que la route avant Khorog, mais avec une vallée beaucoup plus large et très cultivée. Par contre la route est en bien moins bon état : beaucoup plus de graviers et de sable, et la tôle ondulée commence également. Cette route nous réserve donc de nombreux massages du ventre non désirés, parfois difficiles à supporter !
Les magasins sont de plus en plus vides aussi et les légumes se font rares. Quant au fromage c’est désormais presque impossible d’en trouver !
Après Ishkashim les routes se font plus difficiles et on doit pour la première fois pousser les vélos. Si les Shonas arrivent à passer les bancs de sable ce n’est pas le cas de tout le monde !!!
Nous nous sommes accordés un détour en jeep pour admirer la forteresse Yamchun et plonger dans les sources chaudes Bibi Fatima. Ca nous a évité un bon dénivelé sur piste raides ! Mais quelle aventure les jeep tadjikes : arrêt tous les 500 m pour refroidir le moteur avec de l’eau (le liquide de refroidissement ça n’existe pas ici !), démarrage de la jeep en la laissant rouler vers l’arrière en l’absence de démareur pour lancer le moteur. On encourageait tous le chauffeur !
Après un peu moins de trois jours de pédalage nous arrivons à midi à Langar. Cette ville est la dernière avant une centaine de km de piste difficiles et sans aucun village. Nous faisons donc nos courses pour 3 jours ! Et les pâtes font partie de quasiment tous les menus : effectivement on a trouvé du pain seulement pour le pic nic de ce midi et trouver ici des flocons d’avoine pour le petit déjeuner c’est carrément mission impossible !
Nous avons fait à ce moment là une grosse erreur que nous ne reproduirons pas : acheter un seul type de pâtes que l’on trouvait bien appétissantes mais qui se sont avérées immangeables… Malgré quelques menus de substitutions nous avons quand même perdu quelques kilos dans cette vallée du Wakhan !
Plus on s’approchait de Langar et donc du début du col, plus Flo était inquiète de ne pas y arriver. En effet on nous avait parlé de cyclistes ayant fait demi-tour parce que c’était trop difficile (trop raide, piste trop mauvaise), ou ayant pris une jeep pour le sommet. Et puis bon c’était pas comme si Flo avait une expérience des pistes ou du VTT avant ce voyage ! La sortie de Langar est extrêmement raide puis est suivie par plusieurs lacets sableux. Flo perd complètement confiance, met souvent pied à terre et c’est vraiment fatiguant de relancer le vélo (on commence à monter au dessus des 3000m d’altitude alors le souffle se fait de plus en plus rare lors d’un effort important) mais super Martin est là, lui remonte le moral et l’aide à redémarrer le vélo (en gros Flo met pied à terre à chaque virage, et c’est difficile de relancer le vélo bien chargé). Après quelques virages la route devient un peu moins raide, sans que le moral de Flo ne remonte trop… S’ajoute à la difficulté technique la peur de ralentir tout le groupe. Martin part devant et prévient l’équipe de la baisse de moral. Flo est alors attendue avec multiples encouragements par tout le monde, tellement chouette pour ça d’être en groupe ! Après une pause, Marie reste avec Flo pour la fin de la journée et on s’encourage mutuellement (c’est dur pour tout le monde). Marie descend du vélo aussi dès que Flo met pied à terre et on pousse les vélos, et on s’encourage pour remonter sur les vélos et pour essayer de mettre le moins possible pied à terre. Et finalement on y arrive ! Une fois de plus une belle leçon du vélo. Tout est dans la tête (toujours plus facile une fois que c’est fini mais bon) ! Et surtout on est plus forts à plusieurs !
Le jour suivant il nous reste un peu de la première montée mais ce sera plus plat même si l’état de la piste sera encore pire que le premier jour : sable, tôle ondulée, etc. Ca va mieux pour Flo mais aujourd’hui c’est Martin qui a un coup sur le moral. Il n’a pas beaucoup de réserves et mange habituellement beaucoup sur le vélo que ce soit pour les snacks ou pour les repas. Et là il se sent vraiment faible mais tout le dégoute, dur dur… Heureusement nous avons des sodas en poudre et une bouteille de cette boisson à la fraise va le remettre d’aplomb. L’autre soucis c’est que notre filtre MSR semble cassé, longue histoire qui va finalement se résoudre dans les jours qui viennent mais un stress de plus à des conditions déjà délicates. Il nous reste un filtre pour 7… Le Steripen des Shonas qui marche aux UV étant aussi cassé. Heureusement nous croisons des touristes allemands qui nous laissent des tablettes de Micropur (nous avions données les nôtres à des voyageurs en vélo en ayant grand besoin au début du Pamir en pensant qu’avec notre super filtre MSR on n’aurait aucun problème…!!!). Mais cette histoire de filtre nous a quand même bien inquiétés tout au long de cette journée !
Pour notre dernier jour nous avons une dizaine de km sur piste, un checkpoint à passer puis la seconde montée du col.
On se met d’accord, pour monter tous ensembles, de s’arrêter tous les 100m de dénivelé pour faire une petite pause pour la dernière partie du col. Team spirit !! On a donc trois pauses avant d’arriver au sommet « Kargush Pass » à 4344m. Et de façon surprenante c’est bien plus facile que la première partie du col que l’on a fait le premier jour ! Les pentes sont plus douces, ouf ! L’altitude se fait sentir mais sur ce plan notre groupe se porte bien, pas de mal de crâne et pas de mal des montagnes !!! Youpiiii !!! On est juste bien essoufflés ! Flo dort assez mal ce qui est plutôt inhabituel aussi 😉 Ce qui est plus dur c’est qu’avec notre régime des derniers jours sans aucun légumes, seulement des féculents et du sucre on a tous pas mal de remontées acides (et ça en réveille certains pendant la nuit). Glamour, bonjour ! Mais bon on partage ça avec vous car c’est aussi ça notre traversée du Pamir ! Un bon challenge pour nos corps !
En haut c’est vraiment l’euphorie, hyper fiers d’avoir réussi, d’y être arrivés tous ensembles. On ressent vraiment une énergie de groupe ! Et les garçons sont excités de tester les réchauds à alcool et essence à plus de 4300m… et ça marche !
Finalement c’est la descente qui est plus difficile aujourd’hui. On s’est tous relâchés en se disant « bon maintenant c’est descente puis une trentaine de kilomètres d’asphalte » mais c’est un peu plus compliqué que ça ! La descente nous réserve un bon banc de sable de quelques kilomètres, puis quelques petites montées piquantes, de la tôle ondulée qui fait sauter partout le vélo… Mais alors quand on rejoint la M41 et son asphalte, là c’est vraiment l’euphorie ! Et les 30 derniers kilomètres vent dans le dos avant le village d’Alichur nous paraissent tellement faciles !
Sur la route d’Alichur, nous avons retrouvé Cécile et Edouard ! Et avons donc roulé à 9 vers Alichur ! Nous sommes désormais sur le plateau du Pamir à plus de 4000m d’altitude.
A Alichur nous prenons une yourte pour 9 (autant dire qu’on aura pas froid !) dans un homestay recommandé par d’autres cyclistes. Et le truc fou c’est qu’il y a un sauna au feu de bois. Les filles puis les garçons iront donc prendre une « douche » avec de petits seaux dans ce petit paradis. Honnêtement le meilleur sauna de notre vie !
On a donc réussi à sortir du Wakhan en 2 jours et demi, un bon score ! Et tout ça avec notre petit groupe de joyeux loustics ! Honnêtement ce sont de loin les jours les plus difficiles de ce voyage. Si on retourne au Tadjikistan on pense qu’on prendra la M41 mais on est super fiers de se dire qu’on l’a fait ! La suite dans notre dernier épisode au Tadjikistan !
La gazette du mécano au Tadjikistan
Cette semaine nous vous proposons une gazette du mécano plutôt technique pour partager conseils et erreurs à ne pas faire (comme nous ^^)
Chaînes
Une des problématiques lors d’un voyage au long cours est l’entretien de la transmission. Sur ce point il y a plusieurs écoles, il faut donc choisir la sienne 🙂
L’auberge espagnole au Tadjikistan
Quelle excitation lorsque nous avons passé la frontière tadjike ! Comme on vous le racontait dans nos derniers articles, après la platitude ouzbèque nous étions très très heureux d’arriver au Tadjikistan ! Enfin nous allions retrouver les montagnes !
Nous avons découvert la « Pamir Highway » l’an dernier lors d’une chaude après-midi en Turquie. Après avoir visionné plusieurs vidéos de cyclistes l’idée a germé en nous : nous aussi nous voulions parcourir à vélo la seconde plus haute route du monde !
La route entre la frontière et Dushambe la capitale n’a pas grand intérêt à part les nombreuses photos du président tadjik qui jalonnent la route : le président auprès des enfants à l’hôpital, le président qui inaugure un pont, le président qui se balade dans les champs. On a beaucoup ri !
Arrivé à Dushambe, et en l’absence de Véro la fameuse Warmshower qui sauve tous les cyclistes qui roulent dans le Pamir nous avons été au Green House Hostel, un vrai repère de voyageurs à vélo. Lorsque nous sommes arrivés il y avait déjà une dizaine de vélos dans la cour intérieure. Ca s’annonçait bien, on allait pouvoir récolter des infos et bien se préparer !
Nous avons alors contacté Cécile et Edouard, des amis d’amis aussi en voyage à vélo avec qui nous échangions sur Whatsapp depuis l’Iran ! Bingo ils partent demain matin pour la route Nord mais nous proposent gentiment de venir boire une bière au Greenhouse Hostel. On passera une bonne heure à papoter vélo, tout le monde parle en même temps, on a tant de choses à se raconter ! Et super surprise nous retrouvons aussi l’écossaise et l’irlandaise croisées à l’ambassade Ouzbèque à Téhéran appelées dans la suite des articles les « Shonas » (elles ont le même prénom !). On est super heureux de se retrouver et on ne sait pas encore qu’on va passer un mois à rouler avec elles !
On passera trois jours à Dushambe à nettoyer nos affaires et vélos, faire des provisions pour les jours qui viennent, réparer nos vélos, et boire des bières en joyeuse compagnie. Martin fera aussi des analyses à l’hôpital iranien sur les recommandations de Vero (ne partez pas dans le Pamir avec des problèmes de ventre !) car son ventre n’est pas au top depuis l’Ouzbekistan. Et il a bien fait puisqu’on lui a diagnostiqué des vers : traitement de plusieurs semaines prévu pour s’en débarrasser. Heureusement les Shonas qui sont toutes les deux vétos nous rassurent en nous disant que ce sont de gentils vers, souvent ceux que les chiens ont en Europe 😉 Parfait, on est rassurés ! Hihihi. Flo aura aussi quelques jours de traitement et son ventre ira bien mieux après !
Le jour du départ, sans l’avoir vraiment prévu nous partons à 7 : les Shonas, spanish Marc mécano vélo à Barcelone qui a soigné les vélos de tout le monde ces derniers jours, Witali un allemand qui roule avec spanish Marc depuis la Turquie, et german Marc qui est arrivé il y a quelques jours à Dushambe par avion, mais a du attendre son vélo jusqu’à ce matin. Il a tout monté rapidement et peut donc aussi partir avec nous !
Le premier jour reste assez urbanisé, nous sortons de Dushambe et commençons à traverser quelques villages, mais nous restons sur de l’asphalte.
Le deuxième jour les paysages sont très verts et nous avons déjà l’impression d’avoir quitté Dushambe depuis longtemps ! Nous commençons à rouler sur des pistes parfois bien raides et caillouteuses. La route est superbe et longe une rivière large, trouble et marron. On commence à réaliser que ça y est, on y est !
On fait nos courses et nos réserves d’eau pour le soir dans un village, dont nous sortons par une belle descente asphaltée. C’est ici que Flo entend les premiers clicclic du dérailleur qui saute à cause de la roue libre bloquée… La suite vous la connaissez, une combinaison d’étoiles et de solidarité qui nous permet, seulement trois jours après le début du problème de retrouver notre fine équipe !
72h après, le matin nous retrouvons donc notre fine équipe après une nuit sur la terrasse d’une guest house. Nous y sommes arrivés dans la nuit à 2h du matin. Tout le monde dormait (enfin c’est ce qu’on pensait) et nos deux petits « lits » nous attendaient !
Malheureusement la nourriture tadjike a fait son effet sur nos amis, spanish Marc a passé la nuit entre son sac de couchage et les toilettes et ce matin german Marc et Witali ne se sentent pas bien. On décide donc de rester une journée ici à Kalaikhum pour que tout le monde reprenne la forme. Au programe lecture, papotage, etc.
Le lendemain matin c’est au tour de Shona de se sentir mal… Pour vous dire que le Tadjikistan est un vrai challenge pas que sur le plan sportif. On passe pour le moment entre les mailles du filet mais pas pour bien longtemps. On décide de partir quand même et d’y aller tranquillou. A partir de Kalaikum nous longeons la frontière afghane. L’Afghanistan est en face de nous, seule la Panj river nous séparent !
Pendant quatre jours nous roulons pour atteindre Khorog le long de la rivière Panj, parfois très étroite avec des falaises escarpées et minérales, parfois plus larges et vertes permettant quelques cultures. Dans les quelques villages traversés nous sommes accueillis par les High 5’s des enfants (parfois difficile d’y répondre au vu de l’état de la route), par deses « What’s your name ? » et des « How old are you ? ». On décide que toutes les filles s’appelleront désormais Fatimah et les garçons Mahmoud ce qui donne lieu à de nombreux fous rires !
Nous découvrons avec une joie non dissimulée les fameuses épiceries tadjikes dont on avait lu les mérites sur d’autres blogs : gâteaux secs en vrac (qui sont soit mous lorsqu’ils sont censés être croustillants, soit durs quand ils sont censés être moelleux !!!), boîtes de thon à l’allure douteuse (en gros sélection des pires morceaux marrons et os de poissons), et pâtes en vrac qui à la cuisson sont collantes à l’extérieur et pas cuites à l’intérieur. Notre régime quotidien midi et soir est constitué de pain, ketchup et mayonnaise.
Avant d’arriver à Khorog c’est l’anniversaire de Witali ! Ce matin c’est donc atelier gonflage de ballons (trouvés par chance hier) et un joyeux anniversaire avec pour gâteau… des snickers bien sûr !
Pendant notre dernière journée avant d’arriver à Khorog notre fine équipe s’agrandit ! Nous roulons maintenant à 9. En effet Marie qui vient de Konstanz en Allemagne était avec nous à Dushambe mais devait attendre son ami Bernard qui avait dû retourner pour une semaine à Berlin avant de pouvoir reprendre la route ! Ils nous ont rattrapé ce dernier jour après avoir pédalé bien efficacement 😉
Nous avons pu donc fêter tous ensembles autour d’un bon repas (une sauce tomate maison, vous y croyez ?!!) et de bières fraîches si longtemps désirées, l’anniversaire de Witali ! Quelle bonne soirée à rigoler tous ensembles !
Ce sont nos derniers moments avec spanish Marc (qui ne laissera pas Witali abandonner le Pamir), Witali (qui en a marre des pistes et choisit donc la M41 qui est asphaltée sur de plus longs tronçons) et german Marc (pris par le temps car il a RDV avec des amis au Kirghizistan). En effet après Khorog ils vont emprunter la M41 alors que nous nous engageons dans la vallée du Wakhan. C’était la première fois que nous roulions plusieurs jours avec d’autres cyclistes, à 7 puis 9 qui plus est ! Et c’était le début d’une formidable expérience humaine pour nous, le groupe a super bien fonctionné et était une véritable auberge espagnole ambulante ! C’est amusant comme nous étions tous des clichés de nos pays respectifs : spanish Marc toujours partant pour une sieste après le pic-nic et avec un accent espagnol à couper au couteau qui nous a valu tellement de fou-rires, Witali toujours le premier à proposer « Let’s go » après les pauses, german Marc super organisé, les 2 Shonas en profs d’anglais et qui se chamaillent sur les expressions à utiliser selon l’Ecosse ou l’Irlande et nous les deux frenchys à toujours parler de nourriture ! Et ça a continué ensuite avec Marie et Bernard les deux allemands parfaits, toujours les premiers à avoir planté la tente, et les premiers à être prêts le matin et bien sûr Bernard toujours « accurate » sur les heures de réveil, les dénivelés et les km restant jusqu’à la prochaine pause.
Mais la pause à Khorog a encore frappé ! Une fois de plus (première fois à Kalaikhum) quand nous nous ne bivouaquons pas le manque d’hygiène tadjik se rappelle à nous et cette fois c’est Martin qui se sent mal… Suivi le lendemain par Flo et german Marc …! La suite dans notre prochain article !
Les 10 000 km depuis Paris !
Nous avons franchi les 10.000 km parcourus à vélo depuis Paris ! Et c’était à plus de 4000m d’altitude ! On a retrouvé internet et les pizzas depuis quelques jours, les nouvelles arrivent 🙂 On a hâte de vous raconter le Tadjikistan qui est de loin le pays qui nous a le plus marqué depuis le début de notre aventure…