Nous avons opté pour un Sawyer mini lorsque notre MSR Guardian nous a lâché au Kirghizistan. Nous avons eu la chance de pouvoir le racheter un à un cyclo qui rentrait en Europe.
Suite à notre mésaventure avec le purificateur Guardian, nous avons décidé d’avoir toujours un backup avec nous. Pour nous le Sawyer remplit à merveille cette fonction car après le Pamir il était moins évident que nous ayons besoin d’un filtre quotidiennement. Nous l’avons utilisé lorsqu’on ne savait pas si l’eau du robinet n’était pas sûre, pour traiter de l’eau froide en Chine (il la boive systématiquement chaude) ou alors quand on ne trouvait pas de bouteilles d’eau. Par contre, sa lenteur nous a souvent poussé à remplir nos bidons et bouteilles d’eau avec de l’eau acheté en magasin…
Il se visse sur un platypus souple ou sur n’importe quelle bouteille d’eau. Le débit étant lent, il est préférable de l’utiliser avec un platypus souple pour pouvoir presser.

On appuie sur la poche platypus et ça coule doucement 🙂
Sa compacité et son poids en font un filtre très pratique à avoir dans ses sacoches, cependant il faut s’armer de patience pour traiter de grands volumes d’eau. Une des solutions est de filtrer l’eau pendant qu’on prépare la popotte. Il est donc parfait pour 1 voire deux personnes, et pour de petites quantités d’eau. On peut aussi s’en servir pour boire directement dans une rivière, ou à partir de la bouteille d’eau sur laquelle il est vissé mais on ne l’a jamais fait.
Avantages :
- Compact
- Léger
- Prix
- Se visse sur un platypus / une bouteille d’eau.
- Sert aussi de paille
- Longévité +++ : plus de 380 000L !
Inconvénients :
- Très lent
- A utiliser avec de l’eau « propre »
- Parfois fatigant lorsqu’il s’agit de traiter de grandes quantités d’eau
- Se bloque rapidement (il faut alors le purger)
- Ne traite pas les virus
- Sensible au gel (il faut donc dormir avec dans le sac de couchage lorsque les nuits sont fraiches)