Délices grecs et turcs

Dans cet article, nos découvertes culinaires grecques et turques préférées et quelques recettes pour les découvrir chez vous aussi 🙂

Grèce

Côté boisson en Grèce nous avons bien sûr dès le premier soir goûté au fameux Ouzo, boisson anisée à laquelle on ajoute de l’eau,… ou pas plusieurs personnes le boivent sec dans la famille de Panos !

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Premier (et pas dernier) Ouzo en Grèce !

Nous avons aussi découvert en Grèce que la fêta est délicieuse chaude, nous ne la connaissions qu’en salade. Deux idées de recette très rapide à réaliser :

  • Pour l’apéritif : placer un bloc de fêta dans un plat allant au four, couvrez de lamelles de poivrons et piments, un filet d’huile d’olive et enfournez une quinzaine de minutes environ à 180°/Th6 (temps indicatif avec notre four d’étudiant qui ressemble plus à un grille pain qu’à un four !). A déguster bien chaud sur des tranches de baguette, un régal !
  • Une sauce minute pour les pâtes : mettre les pâtes à cuire, idéalement avec des lamelles de piments dans l’eau qui parfumeront les pâtes (à retirer en fin de cuisson si vous ne souhaitez pas que le plat soit trop épicé). Pour 4 personnes coupez en tous petits morceaux un bloc de fêta, coupez en lamelles un demi poivron, ajoutez du persil ciselé et le jus d’un citron. Mélangez tout ça avec les pâtes cuites et de l’huile d’olive et régalez vous !
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Rien ne vaut une fêta chaude après une « douche » dans la rivière du coin

 

Turquie

Côté boisson

Nous avons découvert en Turquie que les cafés s’appellent des « Jardins de thé » ou « Cay bahçesi » en turc. L’équivalent des Bier Garten allemands. C’est dire à quel point le thé est une institution en Turquie !

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Jardin de thé

Il est préparé dans une théière de type samovar. Il faut d’abord faire bouillir l’eau dans la théière du bas. A ébullition, l’eau est transvasée dans la théière du haut où les feuilles de thé sont ajoutées. Puis on remet de l’eau dans la théière du bas et on la fait chauffer à petit feu (ça met du coup une vingtaine de minute pour arriver à ébullition).

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Pour un verre de thé on verse d’abord le thé très infusé (théière du haut) puis on ajoute de l’eau chaude (théière du bas). Tout le monde en Turquie met beaucoup de sucre car ils boivent le thé très fort (un ou deux morceaux par petite tasse). Dans les magasins il est habituel de trouver des sachets de sucre de 5kg !

Nous avons aussi découvert la boisson nationale turque : l’Ayran. C’est une boisson salée à base de yaourt. Délicieux, en particulier avec un kebab ou un plat un peu épicé. Si vous voulez tester à la maison rien de plus simple : mixer/mélanger au fouet ou au batteur un yaourt (de chèvre ou de brebis pour que ça ait plus de goût mais vache ça marche aussi) avec la même quantité d’eau. Ajoutez une pincée de sel et le tour est joué !

On était aussi complètement fan de l' »acili salgam » (prononcer adjili shalgame) qui est une boisson fermentée de jus de carotte violette. C’est assez spécial, on l’aime, ou pas du tout ! Une boisson très sympa pour l’apéro, on a regardé sur internet mais on n’a pas l’impression que ça se trouve en France. Dommage, car ce serait parfait pour un apéro sans alcool et ça changerait des classique sodas bourrés de sucre.

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Nos deux boissons fétiches 

Et côté petit plats

En Turquie, on a continué à se régaler de salade. Plus de fromage dedans mais des épices et beaucoup de persil.

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Et la grande découverte grâce à notre Airbnb d’Istanbul : le « Adana Kebab » (Adana est une ville tout au Sud et au milieu de la Turquie). Il s’agit d’une brochette de viande hachée et bien épicée qui est grillée. Martin n’a pas cessé ensuite de rechercher ce plat partout où on allait !

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Quand on était en Cappadoce on a trouvé le Graal du Adana Kebab, en version au mouton avec en dessous un mélange de menthe et d’épices. Martin était plutôt content comme vous le voyez sur la photo en dessous (et non ce n’est pas que Flo qui est gourmande hihihi).

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Content !

On a aussi goûté de délicieux chausson au fromage de brebis, des piments et aubergines grillés au barbecue par nos copains pompiers, etc. En Turquie, ce qui était surtout formidable, c’était tous ces moments partagés avec des gens rencontrés dans les villages, station service, qui après nous avoir fait de grands signes nous invitaient prendre le thé, manger, dormir… Ah les turcs ! Ils restent dans nos coeurs comme les gens les plus hospitaliers jamais rencontrés. (et après avoir lu pas mal de blogs de voyage à vélo depuis notre retour c’est l’impression de tous les voyageurs, même ceux qui viennent de passer plusieurs mois en Asie sont impressionnés par l’hospitalité turque).

Ελλάδα – La mer

Initialement nous pensions arriver rapidement à Thessalonique et longer la côte méditerranéenne pendant le chaud mois de juin. Mais ayant encore de l’avance sur notre planning et sur les conseils de la famille de Panos, nous avons mis le cap vers les « 3 jambes » Chalkidiki.

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Nous sommes partis à la conquête de Sithonia (deuxième jambe), la première étant très proche de Thessalonique et plus peuplée et la dernière (Mont Athos) étant réservée aux hommes !
Cette partie de la Grèce c’est un peu comme la côte d’Azur, des hôtels, des jolies plages, des touristes bulgares, serbes et russes. Bref on était un peu comme des cheveux sur la soupe dans cette ambiance !

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Au programme : petites baignades le long de la route, eaux bleues turquoise . Ce qu’on ne voit pas sur les photos mais très bien sur strava , c’est qu’il n’y a pas un seul kilomètre de plat… Et les côtes montent parfois à 12% ! (Pas de klaxons ni d’encouragement ici…) Du coup on se rappellera bien de ces plages paradisiaques en tandem, on les a bien méritées !

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Le mont Athos au loin nous a accompagné pendant deux jours.

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La Bête heureuse de voir la mer !

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Des salades grecques à gogo !

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On s’est vite rendu compte que ce genre d’ambiance n’étaient pas trop pour nous. Oui les plages sont magnifiques mais pour nous voyageurs à vélo, c’est assez dur de faire 300km avec des grosses côtes pour longer la plupart du temps les arrières cours d’hôtel de luxe, de constater que les prix sont deux fois plus chers que dans les terres , avec moins à manger (surtout pour Pralinou qui mange beaucoup), moins bon et malheureusement de ne rencontrer personne… On avait un peu la nostalgie de Veria 🙂 On a quand même pu se réconforter avec quelques jolis spots de camping devant la mer 🙂

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On s’est fait quelques amis « toutou » (lui il aurait bien plu à JF et Armand !)

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On a rencontré des tortues qui chillaient dans des eaux thermales comme en Islande. Sauf qu’ici on avait pas envie de se baigner car il faisait déjà 30°C dehors !

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La Grèce est gigantesque et on a donc décidé d’accélérer les étapes pour quitter la côte qui n’en finissait plus… on est passé à une moyenne de 100km par jour pendant quelques jours.

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Par la magie des routes , on s’est retrouvé à nouveau dans les terres et dans une zone non touristique et les Pralines ont tout de suite repris le sourire ! A nouveau plein de rencontres et de gens gentils !

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Le soir la température baisse et les lumières sont magnifiques du coup on a pas mal roulé en fin de journée. En plus les matchs de l’Euro sont à 22h ici donc Pralinou pouvait penser à autre chose et pédaler !

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Et dans les terres la douche de la plage se transforme en rivière, froid mais revigorant !

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Un midi nous avons partagé quelques slouvaki (article miam-miam à venir) avec des Grecs et nous avons discuté de notre expérience en Grèce. Et ce qui revient permanence c’est la crise et la perte de confiance dans la politique. Les grecs ont perdu la bonne humeur d’avant. On l’a vraiment senti en tout cas ! En quelques années les taxes ont presque doublé ici (25% actuellement), grosses difficultés pour trouver du travail etc… le moral n’est pas au top. Mais c’est vrai qu’après être passés en Serbie , Kosovo et Albanie on sent un vrai contraste entre l’accueil dans le centre des Balkans et la Grèce. On a tout de même eu quelques excellentes rencontres et passé quelques bons moments !

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Les terres sont assez exigeantes car il n’y pas d’ombre, peu de villages et on y a eu du vent pour nous ralentir !

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Après une épuisante journée de chaleur et de vent on a eu la chance de tomber sur la famille de Dinos qui nous a accueilli dans son jardin et offert ouzo et petit déjeuner. Quelle bonne soirée et matinée en leur compagnie. De quoi nous remettre la patate avant de quitter la Grèce !

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Au final on aura traversé la Grèce d’ouest en est en parcourant plus de 850km. Le retour aux zones touristiques et « riches » nous aura un peu chagriné et on s’est rendu compte que ce qu’on préférait c’était les terres et les rencontres avec les gens 🙂

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Ελλάδα – Les terres

Depuis un peu plus d’un mois et demi nous voyageons en nous enfonçons doucement dans le coeur de l’Europe et des Balkans. En vélo la transition est douce, on s’habitue à perdre nos repères et habitudes, cela fait partie du voyage. L’arrivée dans les Balkans fut marquée par la découverte de la Slovénie « la Suisse Yougoslave ». Nous avons ensuite parcouru la Croatie agricole du nord où les changements sont importants avec la Slovénie. Serbie, puis Kosovo et Macédoine nous ont rapproché doucement de la culture méditerranéenne mais tout en restant « slave ou albanais ». Un dernier détour par l’Albanie marquera fortement notre impression de dépaysement : la France et sa culture nous semblaient loin. Mais cette impression était « logique » du fait de la distance parcourue à vélo depuis le début du voyage. Le 31 mai  nous franchissons la drôle de frontière Albanie – Grèce. Pas grand monde en effet. On quitte les douaniers albanais en leur disant qu’on a aimé leur pays, on a l’impression d’être LE passage de la journée. On continue ensuite sur un pont pour se rendre à la douane grecque… ici personne ! Pas un bruit, un énorme bâtiment qui semble vide et les Pralines avec leur tandem qui attendent bêtement qu’on vienne les voir. On arrive au niveau de la barrière et un peu gêné Martin part à la recherche des douaniers : on ne va quand même pas passer la frontière sans contrôle 🙂

En rentrant dans les bâtiments, on trouve quelqu’un qui appelle un des ses collègues pour venir vérifier nos passeports. Dans un anglais du voyage qui s’améliore (aucune conjugaison, plus de mots compliqué, des mimes en plus des mots ) Martin demande « Not a lot of people here ? » Et le grec « No ». Premier contact avec la Grèce 😀

Allez c’est parti pour la Grèce ! Sauf que personne ne nous ouvre la barrière… alors on la soulève à la main et « La Bête » se faufile difficilement dessous.

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On a beaucoup rigolé et pensé aux « renforcements de contrôle aux  frontières » qui n’ont pas l’air d’être en vigueur ici.

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Traditionnelle photo de frontière pour Martin

On arrive donc en Grèce tout à l’ouest au post frontière de Konitsa au beau milieu des montagnes albanaises et grecques. On passera d’ailleurs notre première soirée à Konitsa après avoir désespérément cherché un endroit où camper. Mais ici avec les bergers et les chiens qui traînent partout, pas facile de trouver un endroit où on peut être tranquille

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Konitsa en Grèce

Konitsa et le choc du retour à notre culture ! En arrivant depuis l’Albanie pays assez pauvre des Balkans, on retrouve ce qu’on a laissé en France ou Allemagne : café bobo de hipster, des maisons toutes belles et bien entretenues, une ambiance comme dans le sud de la France, des voitures en bon état… et aussi les prix qui augmentent  notablement ! Etrange sensation de retrouver tout cela après s’être enfoncé au coeur des Balkans pendant 1 mois et demi ! Mais on a tout de même apprécié boire une petite bière sur du Rihana 😀

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C’est dans ces jolis paysages que nous nous offrirons (La Bête et nous) une petite pause forcée. La Bête s’est en effet foulée la chaîne (voir La gazette du mécano ). L’endroit aurait pu être pire 🙂 On décide même de rester une soirée de plus devant l’auberge où nous avons passé la soirée de la veille. La famille nous a aidé et la cuisine 100% locale est délicieuse ! Moutons élevés par Monsieur et cuisine par Madame ! Miam !

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Une fois La Bête réparée et les Pralines nourries, nous sommes repartis vers l’est avec quelques conseils pour éviter un gros col , même si le nouvel itinéraire était bien vallonné aussi ! Depuis l’Albanie nous sommes en terrain fertile pour nos cuisses 😀 Et Flo garde sa genouillère uniquement pour avoir une jolie trace de bronzage car désormais rien ne lui fait peur !

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Ici les routes sont très calmes, on a le temps de regarder les tortues traverser la route, d’admirer le paysage. Et l’avantage de retrouver une Grèce un peu plus riche que le reste des Balkans c’est d’avoir des routes impeccables ! La Bête réussira à pousser jusqu’à 80km/h en descente et Flo en redemandera par la suite…

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Petite pause dans un village

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On redescend doucement vers la plaine de Thessalonique où nous devons retrouver le cousin de Panos (ami de Martin de Safran) car Pierre-Alain nous y a envoyé un plateau de France. Maintenant on n’a plus de problème avec mais on est rassuré 🙂

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Le soir en cherchant un endroit pour camper, une adorable famille grecque nous propose de loger dans leur « cottage ». On se fait offrir de quoi nourrir un régiment et on devra refuser la plupart des cadeaux car La Bête n’accepte pas d’etre chargée comme une bourrique. On dormira donc tous les deux dans une maison avec jardin pour nous tout seul ! Eux repartent dans leur logement en ville. Le lendemain matin on prendra la café grec (ou turc selon les régions) et on repartira avec la casserole 😀

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L’arrivée en Grèce est aussi synonyme des grosses chaleurs. Et en vélo ça ne pardonne pas. Désolé aux parisiens qui nous lisent mais on a parfois subi le soleil et la chaleur ^^

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À une trentaine de kilomètres de Veria, nous avons abîmé à nouveau la chaîne et dû démonter le dérailleur avant. Mais vous le savez déjà ! La séance de stop n’a pas eu trop de succès… une voiture a même eu peur de Martin et est reparti sans dire un mot … c’est finalement le papa de Panos qui viendra nous chercher quelques kilomètres avant Veria.

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Mais cette petite mésaventure nous a permis de passer un week-end avec la famille de Panos. Son papa (un sacré numéro !) avait à coeur de nous faire découvrir toutes les spécialités de la région ! On s’est vraiment régalé ! On a visité aussi les champs de pêche de la famille. En effet la région est réputée pour sa culture de pêches et nectarines qui sont envoyées vers toute l’Europe. Vous avez déjà peut être mangé des pêches de la famille de Panos ! Visite aussi de Virgina où se trouve le tombeau de Philippe II, le père d’Alexandre le grand !
D’ailleurs la querelle sur le nom « Macédoine » est encore bien active ici. En France nous appelons la Macédoine aussi bien le pays que la région de Grèce (ce n’est d’ailleurs pas la position officielle de la France). En Grèce la pays est appelé FYROM (Former Yogouslav Republic Of Macedonia) voire Skopje comme le nom de la capitale. Les Grecs refusent que le pays portent le nom d’une région partagée entre Grèce, Bulgarie et FYROM qui fait référence au royaume d’Alexandre le Grand. On peut d’ailleurs faire le lien avec la volonté du pays Macédoine de remettre au premier plan la passé antique de la région avec la « monumentale capitale » ! Martin s’est même déjà fait couper dans une discussion lorsqu’il parlait de la Macédoine comme pays 😀

Pour plus d’informations voir polémique sur le nom du pays .

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On a vraiment eu l’impression de faire partie de la famille si bien qu’on était tout triste de les quitter ! Flo faisait sa petite tête toute tristounette en les quittant, signe qu’on était très bien ici 🙂

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Une fois la bête réparée et le stock de chaînes remis à niveau, nous voilà repartis en pleine forme et avec le ventre bien remplis vers Thessalonique et la mer !

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Miam miam ou les délices des Balkans

Ceux qui nous connaissent bien savent que nous adorons bien manger : un petit faible pour le fromage pour Martin, et côté Flo c’est plutôt chocolat, chocolat et quelques légumes pour la bonne conscience ! Alors dans cet article on ne vous parlera que de nourriture, en voyage c’est un des grands plaisir (et inquiétude) de Flo de bien manger, suivie de près par Martin !

Alors quand on a découvert pour la première fois dans un petit restaurant serbe de Smederevo la « Shopska salad » on a été conquis. Un premier aperçu en image 🙂

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Pour une Shopska salad réussie il vous faut : de bonnes tomates juteuses et muries au soleil, du concombre en carré, des oignons en lamelles, un peu de poivron émincé. Mélangez bien le tout et ensuite rapez généreusement de fromage de chèvre ou de brebis (à notre retour on testera avec de la feta mais ici c’est un fromage qui est un peu plus dur pour qu’il puisse se râper facilement), parsemez de persil.

Vous nous direz mais il n’y a pas de sauce ? Héhé oui ici les légumes sont si juteux que leur jus mélangé au fromage râpé fait office de sauce et on vous le dit, c’est un vrai régal !

On retrouve cette salade dans tous les pays des Balkans (Serbie, Kosovo, Macédoine, et sûrement Croatie mais on ne connaissait pas encore !). Depuis qu’on l’a découverte on en a toujours commandé pour commencer le repas.

Pour varier un peu les plaisirs il y a la salade grecque : en gros les mêmes ingrédients avec la feta en cube à la place de la râpée (ce n’est pas exactement le même fromage mais on n’a pas l’équivalent en France…) et de bonnes olives grecques. Flo aime bien la commander aussi, Martin est plutôt Shopska addict.

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Mais depuis qu’on est arrivés en Grèce (avant hier) et qu’on se console de nos problèmes mécaniques à coup de « greek salad » Martin change presque d’avis et je vous laisse deviner pourquoi en image !!! (Oui on est trop baraque donc on a encore pété notre chaîne..!)

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(Ceux qui ont deviné pour le morceau de feta entier vous connaissez bien Martin le fromage addict ! 😉 ou vous avez bien lu le début de l’article)

On s’est aussi beaucoup régalés de grillades diverses : assortiment de légumes, champignons, poulet et čevapi/kebap/boulettes (dénomination qui change selon les pays).

Mais comme vous le savez Flo est un bec sucré ! Sur les conseils de Anne (http://rouelibreetpetitplateau.wordpress.com
) avec qui Flo parle beaucoup de tout ce qui est chocolat, gâteau, « et comment tu fais quand il n’y a plus aucune tablette Lindt dans les magasins », on a aussi testé le Nutella en guise de dessert pour le pic nic et que vous le croyez ou non même Martin, le bec salé, s’y est mis !

Dans les Balkans c’est l’Eurocrem qui remplace le célèbre Nutella chez nous : en dessert on peut commander une crêpe à l’Eurocrem plutôt qu’au Nutella ! Mais à Belgrade la capitale de la Serbie, il y avait une colonne avec Eurocrem et une colonne avec Nutella et toutes ses combinaisons (banane, coco, noisette) sur la carte (peut-on demander d’avoir à la fois Eurocrem et Nutella c’est la grande question !). L’Eurocrem est une pâte à tartiner moitié noisette moitié vanille. On a testé la dégustation à l’aveugle : pour tout vous avouer on a du mal à deviner si on goute la partie noisette ou vanille 😉 !

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À certains endroits, on ne fait pas les difficiles quand on essaie de prendre un petit déjeuner « traditionnel » pain-nutella et on teste donc les imitations locales comme le Nucrema !

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Quand on campe nos petits déjeuners sont plus simples : granola-flocons d’avoine et thé pour remplacer le lait. Au départ Martin n’était pas convaincu mais il s’y est mis ! Et le paysage nous console du manque de lait !!

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Pour tout vous avouer on va un peu plus au restaurant que ce qu’on imaginait, mais quand pour quelques euros on peut se régaler de salades et grillades pourquoi se priver. Surtout quand sur le menu on trouve des pépites pareilles !!! Hahaha 😀 (want au lieu de won’t)

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