Notre vadrouille au Japon se poursuit sur Shikoku, île au coeur de l’archipel japonais. Nous y arrivons de nuit après une traversée en ferry et nous offrons un camping sur le port. Il n’y a qu’au Japon qu’on peut se permettre ce genre de choses, à condition de se lever en même temps que le soleil !

Moon & Sakura

La mamie qui nous offre des gâteaux et petits bonbons. C’est à se demander si tous les japonais n’ont pas un paquet de bonbons dans leur sac ! L’étalage des nos affaires en arrière plan ne semble pas la déranger 🙂

C’est parti pour nos premiers coups de pédale sur cette nouvelle île. Shikoku est connue pour son célèbre pèlerinage des 88 temples situés en bord de mer. Les pèlerins font le tour de l’île à pied et tout de blanc vêtus. Nous faisons le choix de couper par le centre de l’île et de ne voir des temples qu’au Sud de l’île et à l’Est lorsque nous prendrons le ferry pour rejoindre l’île principale Honshu. L’appel des petites routes montagneuses et tranquilles du centre est trop fort!

Encore du thé !

Et on n’est pas déçus! On aime tellement ces routes de montagne où on croise très peu de voitures, où on passe des heures à monter doucement dans la montagne en serpentant entre les arbres !

Voici les routes qu’on chasse au Japon !

En apprenant qu’on est français, ce gentil monsieur nous ouvre son coffre de voiture et nous propose de choisir une bouteille parmi sa caisse de vin rouge de Bordeaux 🙂 Joli cadeau !

Le Japon remporte la palme des campings les plus rigolos : on est au dessus d’un tunnel avec une vue imprenable.

Nous rejoignons la route en bord de mer. Pendant quelques kilomètres l’océan est visible depuis la route mais on roule aussi  une bonne partie du temps derrière une énorme digue de béton en prévention des tsunami. Comme quoi une bonne carte ne suffit pas toujours pour se dire « on va pédaler au bord de l’eau »! On croise aussi beaucoup d’abri en cas de tsunami : des immeubles béton brut de plusieurs étages avec les indications de hauteur pour savoir à quel étage il faut se réfugier. Ces abris sont fléchés et signalés de façon très carrée (on est au Japon ;)). La catastrophe de  Fukushima a marqué tous les japonais, et des mesures de prévention supplémentaires ont été mises en place par le gouvernement pour que le Japon soit préparé au mieux à d’autres catastrophes. On se demande comment le Japon parvient à financer toutes ces mesures qui doivent coûter énormément d’argent.

Les refuges présents tous les quelques kilomètres en bord de mer. On y voit les indications de hauteur. On nous a montré les dégâts provoqués par les tsunami et tremblements de terre… brrr ça fait froid dans le dos.

Sakuraaaaaaa !

Chaque ville à sa promenade des Sakuras, c’est encore très japonais tout ça 🙂

Encore des cadeaux ! Happy Pralines !

« Wild » camping de qualité

Des bonbons au réveil !

Optimisation à la japonaise

Lorsque nous descendons des montagnes l’explosion des sakuras à commencé. L’hiver est encore bien là dans le paysage mais des tâches impressionnistes rose pale et fushias font leur apparition.

On visite nos premiers temples, avec une belle lumière du soir et les sakuras. C’est superbe et serein. Les japonais ont vraiment le don de créer des architectures harmonieuses. Le bois est le matériau principal de construction des temples (et des maisons traditionnelles). Ils sont donc régulièrement reconstruits.

Dans les temples que nous visitons nous rencontrons des pèlerins japonais, qui  sont toujours adorables avec nous. Curieux, ils viennent discuter et prendre des photos.

Bâtons de pèlerins

Les fameux pèlerins qui parcourent les 88 temples de l’île

Après ce passage mer et culture, nous retournons une nouvelle fois dans les montagnes. Nous tombons alors complètement par hasard sur un jardin de sakuras. C’est dimanche et c’est la sortie des familles japonaises. Il y a des fleurs de cerisiers blanches, rose pale et fushia. Mais aussi du colza jaune qui contraste avec les arbres. C’est vraiment magique de se balader entre tous ces arbres !

Jardin de Sakura très prisé le weekend

Les rivières ont des couleurs superbes, même si elles sont généralement très canalisées. Au Japon la nature est très contrôlée, le béton est beaucoup utilisé aussi bien en montagne qu’au bord de la mer. Si bien qu’on a rarement l’impression d’être vraiment en pleine nature.

Une praline se cache sur cette photo

Le compteur de crevaisons passe à 4 !

Camping dans un village, les gens s’arrêtent, parfois nous parlent et repartent. On se sent vraiment en sécurité au Japon !

Les petits bouddhas sont bien dorlotés : écharpes, bonnets, et autres accessoires pour passer l’hiver au chaud