1-Introduction

A l’automne 2016 je me suis lancé dans l’assemblage de nos deux vélos de voyage à partir des cadres et de tous les composants séparés. Le but de ces pages est de partager mon expérience et mes quelques mésaventures 🙂

N’hésitez pas à partager en commentaire vos astuces et/ou erreurs lors de vos montages. Cela permettra à d’autres d’en faire bon usage.

De plus, si vous voyez des erreurs, ou que vous souhaitez apporter des précisons, n’hésitez pas à ajouter vos commentaires dans la bonne section.

Même si cela peut faire un peu peur au début, il n’est pas si dur d’assembler son vélo soi-même. Cela nécessite quelques outils, de la patience, et un peu de temps. Pour certaines étapes il est préférable de se rendre chez son vélociste préféré. Les avantages de monter son vélo sont multiples : plus que l’aspect financier, c’est surtout toutes les connaissances sur la mécanique du vélo que l’on acquiert qui sont très importantes si l’on souhaite être autonome en voyage. De manière générale, les composants achetés séparément coûtent plus chers qu’un vélo déjà monté en série. Dans le cas du Surly, la plupart des boutiques offrent des montages à la carte, et en optimisant bien sa recherche de composant on peut réussir à rendre très compétitif le prix de son vélo… sans compter le temps passé à chercher les composants et à monter le vélo bien entendu ! 🙂

Les équipes de chez Cyclable Paris 19e ont été d’un précieux support pour m’aider lors des petites bêtises et aussi pour partager avec moi les petits « tips des pros ». Les cadres ont été commandé chez eux. Ce sont aussi eux qui ont rayonné les 2 paires de roues (à partir de nos composants achetés séparément), monté les jeux de direction et leurs étoiles, puis découpé les fourches au niveau des potences. Je recommande vivement Cyclable pour leur gentillesse et leur professionnalisme.

Dans les pages suivantes, vous pourrez suivre un tutoriel en image de chaque étape pour assembler soi même son vélo de randonnée avec une base de cadre « Surly LHT » une des grandes référence pour le voyage.

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N’hésitez pas à participer en partageant vos remarques et vos conseils dans les commentaires.

Avant de se lancer, je vous propose de retenir quelques règles importantes :

  1. Attention aux filetages, il ne faut jamais forcer. Les cadres Surly sont connus pour avoir une bonne couche de peinture, ce qui peut conduire dans certains cas à l’obstruction des pas de vis. Dans ces cas là, il ne faut surtout pas forcer ! (Je l’ai fait sur une fourche et cela s’est mal terminé, j’ai dû commander une nouvelle fourche car la tête de vis s’est rompue). J’ai donc investi dans un tourne-gauche et un taraud.
  2. Attention aussi au frein filet. J’ai dans un premier temps utilisé la Loctite 271 « rouge » bien trop forte. Du coup je n’ose plus dévisser un de mes portes bidons de peur d’arracher la vis. Préférez donc la Loctite 243 Bleue bien moins forte qui permet de dévisser sans trop de soucis.
  3. En théorie, à chaque vis correspond un couple de serrage en N.m, cette information est souvent indiquée à côté du pas de vis en question (voir photo ci dessous).
  4. Lorsque l’on coupe une gaine de câble de frein ou de vitesse. Il faut s’assurer que la gaine est bien circulaire après la découpe et non obstruée. Si ce n’est pas le cas, utiliser un poinçon.
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Le couple de serrage est indiqué à côté du pas de vis (ici 12N.m)

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Quand on force, ça casse ! Ici le filetage du pas de vis était rempli de peinture, et j’ai en plus mis de la Loctite rouge. J’ai forcé, et paf ! Même les équipes de chez Cyclable 19e n’ont rien pu faire…

Deux sites et blogs qui m’ont inspiré et donné confiance pour me lancer dans l’aventure :

La bible de Shimano avec tous les modes d’emplois et les manuels pour revendeurs (j’ai découvert cette base après avoir monté les vélos…) Le site de rêve pour ceux qui montent un vélo eux-mêmes 🙂

>> Vers 2-Liste des composants

3 réflexions sur “1-Introduction

    • Bonjour Fredo,

      A chaque vis est censé être associé un couple de serrage (en gros « la force de serrage »), pour que le composant soit assez serré, mais pas trop non plus. Par exemple, un porte bidon n’a pas besoin d’une grande « force de serrage » alors que la potence et le guidon doivent être bien serrés.

      Est ce que cela répond à ta question ?

      Martin

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